Configuration Biologique

Assez mince, léger à porter et approchant environ un mètre soixante-quinze, Law'ghan n'est pas très sportif. Sa faible musculature lui vient du fait qu'il passe tout son temps à soigner des malades et des blessés tout types soient-ils, au point de ne pas prendre soin de lui-même. Il mange très peu parce qu'il n'a pas forcément le temps de profiter d'un bon repas, il n'a pas non plus le temps de se reposer et de faire du sport. Le fait d'avoir vécu presque toute sa vie avec Antarès l'empêche également de vivre sa propre vie. Il lui est aussi assez difficile de porter ou supporter de trop lourdes charges sous peine de se briser le dos. Mais il n'est pas non plus infirme au point de ne pas savoir se défendre, car quand on vit avec Antarès, on sait aussi survivre.

Law'ghan est donc un médecin assez fragile au teint assez pâlichon et aux cheveux courts aux reflets violets de nature. A force de veiller auprès de ses patients, sa vue fatigue et il se doit de porter des lunettes de vue simples. Il porte quasiment tous les jours une tenue de médecin – la fameuse blouse blanche où diverses choses y sont accrochées, comme des stylos ou des thermomètres, allez savoir... - mais ne reste pas à poil en dessous. Il n'est pas très difficile dans les prêt-à-porter et est donc satisfait du moindre t-shirt ou slip qui peut l'habiller. Il préfère ne pas porter d'accessoires inutiles qui ne concernent pas son métier. Il ne porte ni de piercing et n'a jamais été tatoué. Ce n'est pas qu'il n'aime pas, mais il ne veut tout simplement pas en avoir sur lui. Il possède également une excellente adresse, très utile pour des jeux comme le lancer de fléchettes...et il est très résistant à l'alcool. Il ne fume pas.

Aucune déficiences biologiques, ni de maladies n'ont été détectées sur lui, il se porte comme un charme. N'a aussi subi aucun accident - volontaire ou non - étant un excellent médecin, il fallait à tout prix le garder en vie.

Configuration Psychologique

Law'ghan est une personne plutôt renfermée qui n'aime pas parler de lui. Il se méfie de tout et de tout le monde mais n'est pas pour autant paranoïaque. Parfois têtu, il est extrêmement dévoué à la médecine et ne supporte pas les conflits. Il sait se battre parce qu'il l'a appris et reste conscient de la réalité, mais il fera toujours tout pour ne pas tuer. Si parfois cela lui arrive, il se peut qu'il n'en dorme pas toute une nuit et se surmène.

On pourrait croire de lui qu'il est une personne très forte d'esprit, mais en fait, il n'a juste pas le choix. Il est très bien capable de se sacrifier pour sauver l'autre et cela ne lui fait pas peur. Il reste neutre envers tous les autres et n'agit que pour son propre compte. Il n'est fidèle à personne d'autre que lui-même et se croit ennuyeux. Il n'a jamais réussi à se faire d'amis ou du moins à les garder, et n'a jamais eu de relations amoureuses. Trop timide sur ce point-là et préférant le même sexe, il se force à ne pas y penser et à les imaginer futiles. Il n'est cependant pas du tout contre des avances et autres flatteries. Il est assez difficile de cerner Law'ghan et de savoir ce qu'il veut réellement.

Law'ghan est également sûr de lui. Il arrive parfois à comprendre quand quelqu'un veut le rouler,  mais n'en est pas non plus un professionnel du détecteur de mensonges. Il n'est absolument pas parfait et il ne reste aussi qu'un simple humain avant tout.  De ses passe-temps, il apprécie beaucoup les musiques mélodiques, celles qui emmènent loin dans les rêves car pour lui, c'est la seule chose qui lui permette de se reposer.

Parcours Biographique



[Journal n° 1] Voilà. J'y suis arrivé. Mon rêve s'est réalisé, grâce à Antarès, je crois en eux depuis ce jour et j'espère qu'ils pourront m'apporter beaucoup. Je suis vraiment heureux de pouvoir sauver des vies. Je n'ai jusque là jamais eu de cadavre sur les bras et tous ont toujours été satisfaits de mes services.

[Journal n°2] La première fois que j'ai sauvé quelqu'un, il était si mal en point que j'en ai eu la gerbe. J'ai dû recracher mon petit déjeuner, c'était juste indescriptible tellement il était amoché. Je m'étonnes encore en ce jour et me pose toujours la même question : comment j'ai fais ça ? J'ai cru...qu'il allait y passer. Il devait avoir une volonté d'acier pour ne pas vouloir mourir là. C'était ce qui m'a valut le titre de Médecin prodige parmi les clients. Je ne crois pas à mon avis j'ai juste eu de la chance.

[Journal n°7] Antarès m'a beaucoup aidé. Mais je commence à penser qu'ils ne sont pas si bon que je l'imaginais. Je faisais mine de ne pas m'intéresser aux choses qui pourraient me coûter la vie. Oui, ici à Black Matter, ça se dégrade. Je l'ai remarqué déjà par le nombre de mes patients mais surtout par l'état dans lequel on me les amenait. Je me demande où sont passés les autorités ? Agissent-ils ? Ce n'est pas normal que j'ai autant de blessé à traiter. Les malades ne peuvent plus venir pour être ausculter. Je ne vois que des estropiés, des borgnes, des égorgés sur le point de passer de l'autre côté...c'est affreux...

[Journal n° 12] Ils sont passés me voir dans ce que j'appelle ma clinique. C'en est pas vraiment une mais au moins ici, c'est salubre. Les gars d'Antarès ont mis à sac la pièce sûrement pour chercher quelque chose. Heureusement que j'étais pas là dedans, qui sait ce qu'ils m'auraient fait. Là non plus je ne comprenais pas. Où est passé l'Antarès que j'ai connu ? Certes ils ne sont pas des anges au cœur pur non plus mais, être capable de ceci ? Il reviennent...

Les autres journaux ont été effacés.



[Journal n°50] Voilà j'ai réussi, je suis arrivé dans la colonie Marshall. Je sais pas ce que cela pourrait m'apporter, peut-être une vie plus confortable. Je ne saurai vous dire ni comment ni pourquoi je suis arrivé ici, mais j'ai l'intuition d'être en paix et de pouvoir continuer d'exercer mon métier. Cela devenait trop dur et je risquais ma peau à chaque secondes qui passaient sur Black Matter.

[Journal n° 50bis] J'ai grandi là-bas. Et avec Antarès également. Je ne suis pas un couard, mais je n'ai pas envie de mourir dans des conditions abominables. Je préférerai crever dans l'exercice de mes fonctions, sur un front...mais certainement pas d'un poignard dans la gorge. La vie est trop dure, mes parents...que dire d'eux...je les hais. Je les hais pour avoir les même convictions que l'organisation, et pour le peu d'amour que j'ai reçu d'eux.

[Journal n° 51] J'ai eu quand même du mal à arriver jusque là. La première chose que j'ai à faire, c'est trouver tout ce qui intéresserait Antarès et d'empêcher que cela les atteigne. Peu importe si l'on vient à penser que je sois un traître et qu'on ne me fasse pas confiance, je ne suis pas là pour ça. Je dois avant tout soigner et protéger mes patients.

[Journal n°54] Jamais je ne quitterai Antarès non plus. Ils ont de bonnes idées parfois il serait dommage de tout gâcher. Puis c'est avec eux que j'ai grandi et que j'ai pu devenir médecin. Ils m'ont reconnu prodige même. Cela me fait un peu rire parce que je ne reste qu'un simple humain tout faiblard. Parfois je suis surbooké et tellement surmené que je risque de tomber dans les pommes. Mais j'aime vraiment ce métier.

[Journal n° 54bis] Par contre, je me méfie de tous les autres. Est-ce qu'à Marshall ils sont dignes de confiance ? Je vais avoir du mal à tout accepter d'un coup, j'espère qu'ils ne découvriront pas qui je suis en réalité. Je me fais en ce moment passer pour un médecin civil qui offre ses services. Je ne voudrai pas être lynché juste parce que je travaille pour Antarès. Ah oui. Je travaille pour eux. Ils m'ont bien aidé je leur dois – et j'y suis contraint – de leur apporter mon soutient.


[Journal n°58] Aujourd'hui, je leur ai fait parvenir mon rapport sur des informations concernant la colonie Marshall. J'espère que cela ne leur causera pas du tort, eux qui m'ont plutôt bien accueilli. Je ne suis pas très sûr si ce que je leur ai fait parvenir va les aider non plus, j'ai falsifié un tiers de ce rapport. Je me demande encore comment je fais pour être si discret. Je sais qu'un jour ils découvriront la vérité, mais je profite de leur moment d'aveuglément.

[Journal n°60] J'ai effacé beaucoup de mes journaux. Normal, il n'y avait presque rien à en tirer. Enfin je dis ça...Je vais vous dire pourquoi Antarès. Mes parents ont toujours travaillé dur pour eux et ils espéraient que j'en fasse de même. Mais je n'aime pas, vraiment pas les méthodes qu'ils utilisent. Je leur mens depuis que j'ai décroché le titre de médecin, je leur donne quelques fois de fausses informations quand je juge utile de le faire. Quelqu'un passe...je coupe...

[Journal n°60bis] J'ignore combien de journaux je vais enregistrer mais comme je n'ai personne à qui parler, me confier...Je me réexplique depuis le début. C'est grâce à mes parents et à Antarès que j'ai pu devenir médecin. Mais je n'aime pas ce qu'ils sont ni ce qu'ils font. Ils ont certes une vision de la chose intéressante, seulement, tout tourne à la violence et à la mort. Je peux paraître ennuyeux mais il faut que je dise : Antarès, d'après ce que je crois, serait capable d'utiliser des armes extrêmement puissantes uniquement pour vérifier que l'Humain est supérieure à tous, même contre ses propres congénères. Et tous ceux qui vont se mettre en travers de leur chemin seront neutralisés.  J'ai eu le feu vert : je peux soigner qui je veux où je veux à l'unique condition que je les aide à obtenir ce qu'ils cherchent. Je n'ai pas eu le choix de me soumettre mais je sais que je peux au moins les ralentir. Je suis donc arrivé sur Marshall...une colonie isolée. Ici je pense que je vais pouvoir me détendre un peu et me cacher. Je ne connais personne, et personne ne me connaît également.

[Journal n°61 – Dernier enregistrement répertorié] Il faut que je vous dise. Vous qui écoutez cet enregistrement. Ne croyez pas que je sois un traître. Antarès me garde parce que je suis un très bon médecin et que je leur suis fort utile. Et je ne trahis pas mes engagements...quoi que...Peut-être pour la bonne cause. Ce que je fais est dangereux et je ne le conseille à personne. Je récupère des infos et les envoies à Antarès en en falsifiant une partie. Généralement infime pour ne pas me faire remarquer. Dans le but unique de les ralentir. Il ne faut surtout pas qu'ils aient de l'avance sur la technologie. Je suis un médecin. J'ai juré de soigner et de sauver des vies. Peu importe quelle race soient-elles, Humain comme Noxien. Je sais que je peux me répéter j'en suis désolé. Quitte à être renié, rejeté, même lynché...je maintiens mon rôle d' « agent double » parce que je ne suis pas de ceux qui veulent la guerre. Je suis, je pense, obligé de cacher toute la vérité sur moi, je crois que ce sera très lourd à porter comme fardeau. Terminé.

On a retrouvé un journal qui n'a été effacé qu'à moitié :
[Journal n°55]...ai encore gagné un Poker...Je n'aime pas jouer pour de l'argent mais ça m'est très utile pour la médecine....Un Noxien curieux m'a ôté mes lunettes...il a rit en me voyant agiter les bras pour savoir où je me trouvais. Dur de bien voir quand on est myope....